Préparation au jeûne J-2

By Noèm

Demain c’est le jour du départ pour une semaine de jeûne, soit 5 jours complets sans ingérer de nourriture.

Il y a une petite préparation à faire si on vise un arrêt en douceur. J’ai tenté de m’approcher le plus possible de l’idéal ; en tant que végétarienne, ce n’est pas bien compliqué, car dans l’idée, il faut veiller à sa consommation de sel, de sucres, de viandes, boire beaucoup (eau et tisanes). Bref, le reflet de ma vie au quotidien.

Il demeure tout de même des petites difficultés personnelles, autrement, ce ne serait pas drôle. Allez, je vous raconte…

La raison pour laquelle je ne fais jamais de régimes, c’est que tout ce que je m’interdit se transforme en envies quasi-pulsionnelles (je reconnais bien là mon esprit de contradiction !), ainsi le plus difficile pour moi a été d’arrêter le sucre. Je n’en mange que très peu dans mon quotidien, les rares endroits et moments sont dans les yaourts et dans  la plaquette le carré de chocolat après le dîner. L’autre difficulté aura été d’arrêter la vie sociale. Non pas que ce soit un objectif, mais pour moi, voir les amis, cela signifie : se poser, partager du temps, des idées, un repas, des tranches de rigolades ; et l’ouverture d’une bouteille de vin est souvent au programme.
Donc je me suis abstenue d’alcool 4 jours avant le départ (au lieu de 7 dans l’idéal).

Par ordre chronologique, mes difficultés ont été l’arrêt du sucre, de la vie sociale et aussi de mon unique café matinal. J’aime le goût, l’odeur et l’habitude qui tournent autour. Vendredi matin, le plus dur est de couper court à l’habitude : j’étais dans l’ambiance avec ma mère (nous partons ensemble pour le stage) et aucune tentation autour. On s’est dit ‘tisane ce matin !’ Nous nous sommes arrêtées dans un café vers 10h00 – j’aurais bien craqué pour un express – et avons commandé un thé. J’ai pris un cachet d’aspirine à midi, car il y avait comme une sorte de brume dans la tête ; pas de douleurs, mais une sensation de flou et un peu de fatigue. Ce qui m’a menée vers 21h00 au lit, dodo, kaputt et j’ai dormi d’une traite comme il y a longtemps que je n’avais pas dormi, jusqu’à 7h00, moment où bébé est venu pour le câlin.

Aujourd’hui samedi, veille du départ. Ma tête va mieux, mon besoin de dormir toujours là mais l’envie de café moins pressante. Je n’ai pas complètement arrêté le sucre, mais en prends peu d’habitude donc cette petite hausse ponctuelle m’apprends à connaitre mes limites. Et il en est de même pour l’alcool d’ailleurs : il est toujours bon et nécessaire de faire une pause.

Demain, c’est le jour de transition, celui qui prépare le corps à l’abstinence de nourriture. Avec ma mère, on a choisi une ‘journée crudités’ : pour la route, c’est le plus simple et aussi le plus agréable en cette jolie période encore chaude. Ce soir, nous penserons à faire tremper fruits secs et graines de lins… Le départ est proche !